Entre fantasmes et réalités, la mobilité pour tout/es
Se déplacer est le propre de l’être humain. De tout temps, les migrations ont accompagné et construit l’Histoire. Contraints par l’esclavage, la colonisation, les guerres ou la famine, portés par l’espoir d’une vie meilleure, ou considérés comme un mode de vie à part entière, ces déplacements impactent autant les pays d’arrivée que les pays de départ. Les migrations sont souvent un apport important pour les pays d’origine : d’avantage que toutes les aides internationales, les migrant/es contribuent au développement de leur pays par l’argent qu’ils y envoient. Les migrant/es assurent également des transferts de compétence et de technologie en se formant, en créant des activités et des relations commerciales entre leurs deux pays d’attache, participant ainsi à un développement solidaire.
Pourtant, à l’opposé de cette réalité positive, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l’immigration c’est : objectifs chiffrés d’expulsion, industrialisation de la rétention, non-respect du droit international, fichage systématique, ou encore traque jusque devant les écoles, dans les Préfectures, dans les hôpitaux ou les salles de mariage. Face à cette politique scandaleuse, qui bafoue chaque jour les droits humains et les valeurs humanistes de la République, quel modèle d’immigration choisir ?